ADHUC - Association pour les Droits de l’Homme dans l’Univers Carcéral
- Détails
- Congo
Ville : Brazzaville. L’association dispose de 6 antennes régionales.
Création : 1995
Problématique locale :La situation dans les prisons bafoue les droits les plus élémentaires des détenus et spécifiquement de la minorité pygmée. Les conditions matérielles de détention portent atteinte à la dignité humaine et certains détenus sont abusivement arrêtés ou maintenus en détention après avoir purgé leur peine. Problématique grandissante : l’afflux des réfugiés et des demandeurs d’asile entraîne une précarisation de leurs droits dans un contexte de montée de la xénophobie à Brazzaville. En 2015, Le Congo a accueilli 49 430 réfugiés et demandeurs d'asile, principalement originaires de la RDC (18 800 personnes). Ces derniers sont victimes d’arrestation et de détention arbitraire, d’actes de torture, de traitements inhumains, de discriminations et de racket. Ces exactions sont commises par des agents de la force publique et certains citoyens congolais.
Missions : Malgré la spécificité de son nom, son approche des droits de l’Homme est généraliste. Ses activités s’articulent autour de la promotion, de la défense et de la protection des droits fondamentaux. En 2013, elle s’est mobilisée sur l’éducation aux droits, à la culture de paix et à la démocratie, l’assistance juridique, l’appui au processus électoral et la lutte contre l’impunité.
À noter : ADHUC est reconnue au Congo, où elle assure la présidence du Comité des Droits de l’Homme et le secrétariat général de la coalition congolaie pour la Cour Pénale Internationale. Au niveau international, elle est membre de l’OMCT (Organisation Mondiale Contre la Torture).
Partenariat avec AEDH : Depuis 2002
Soutien AEDH : Aides régulières dans l’accompagnement des projets dont :
- en 2012, un projet de soutien aux demandeurs d’asile
- en 2014, un projet de formation de conseillers en éducation aux droits humains
- en 2015, un projet de sensibilisation des ressortissants de RDC sur leurs droits en matière d’asile et leurs devoirs, d’accompagnement administratif et juridique des demandeurs d’asile et réfugiés et de sensibilisation des autorités (chefs de quartiers et agents de police) sur les droits applicables dans ce domaine.